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Marianne Desautels-Marissal et la science: un duo électrisant

7 mars 2018 | Science centre team
                                                                                                                                                                                                                                                                   Crédit photo: Télé-Québec ShootStudio                                                            

« Et toi? Pourquoi tu aimerais faire carrière dans le domaine? »

Marianne Desautels-Marissal ne rate pas une occasion de parler de science. En tant que journaliste scientifique, c’est son travail après tout! Mais en ce dimanche après-midi, il est facile de voir que c’est beaucoup plus que ça. Assise à la table de l’Association des communicateurs scientifiques lors de l’événement Science au féminin, elle échange avec des jeunes filles et leurs parents depuis environ deux heures quand elle accepte de prendre une pause pour nous parler de Les filles et les sciences un duo électrisant, un événement dont elle est la porte-parole.

Science au féminin

Puisqu’il s’agit de la 19e édition, a-t-elle eu l’occasion d’y prendre part lorsqu'elle était au secondaire? « Je n’ai pas participé à un événement, mais par contre, je me souviens très bien d’avoir reçu l’invitation. C’était un papier vert-fluo sur lequel était inscrit Sois une fille électrisante. Pour diverses raisons je n’ai pas pu participer, mais je me souviens d’avoir gardé le papier dans mes archives parce que j’avais l’impression qu’on s’adressait à moi. C’était un appel qui m’avait touché particulièrement »

Interpeller les jeunes filles à propos des carrières en sciences et technologie n’est pas une idée nouvelle. Déjà en 1998, la fondatrice de l’événement, Nathalie Beaudry, avait beaucoup de difficulté à recruter des jeunes femmes. Presque 20 ans plus tard, la situation s’améliore lentement, mais les données recueillies récemment nous rappellent qu’il reste encore beaucoup de travail à faire: les femmes représentent à peine 20% de la population active dans plusieurs domaines liés à la science et à la technologie. De là l’importance de mettre les jeunes filles en contact avec la science dès le début du secondaire. Marianne se souvient-elle d’un déclic qui l’aurait encouragé à faire carrière en science quand elle était plus jeune? « Ce n’est peut-être pas un déclic, mais plutôt une série d’événements, dont le contact avec les émissions scientifiques. Quand j’étais plus jeune, j’écoutais Les Débrouillards, Découverte, que j’écoute toujours d’ailleurs, et ces émissions ont contribué à développer mon intérêt pour les sciences. Il y a aussi certains cadeaux que j’ai reçus quand j’étais plus jeune. Mon père m’avait offert un microscope et soudainement j’observais plein de choses, ça m’a initié à la microscopie.»

les filles et la sdience

Le 17 mars prochain, des centaines de jeunes filles auront l’occasion de s’initier aux différentes carrières en science et de rencontrer une panoplie de scientifiques. Qu’est-ce que la porte-parole aimerait que les participantes retiennent de cette journée spéciale? « Que le goût pour les sciences n’a pas de sexe, c’est un préjugé qui est véhiculé trop souvent et l’événement sert justement à briser ce préjugé, mais aussi celui qui veut que la science, c’est plate, que c’est froid. Au contraire, ça demande une très grande créativité, c’est un travail d’équipe et c’est super diversifié, il y en a vraiment pour tous les goûts! »

La portion montréalaise de « Les Filles et les Sciences, un duo électrisant! » se déroulera au campus de l’Université de Montréal de la Polytechnique de Montréal. Pour s’inscrire: http://www.lesfillesetlessciences.ca/evenement/

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