Aller au contenu principal

Peut-on se baigner dans une piscine pendant la pandémie?

21 juillet 2020 | Catalina Ville…

Avec l’été qui bat son plein, aller se rafraichir dans les piscines publiques est tentant. Mais devrait-on se priver de baignade à cause des risques de contracter la COVID-19? On a certainement tous compris que l’eau ne suffit pas, à elle seule, à détruire le coronavirus. Il faut du savon pour diluer la membrane grasse du virus. Maintenant, est-ce que cela veut dire que si l’on partage une piscine ou un lac avec d’autres personnes on risque d’attraper le coronavirus dans l’eau? Essentiellement, non. Le virus est tellement dilué que les risques sont négligeables.

La COVID-19 se transmet principalement par le contact avec des gouttelettes de salive que les gens infectés expulsent en toussant, en éternuant ou même en parlant. Quand ces gouttelettes se déposent sur une surface solide, les virus sont concentrés, ce qui pose un risque de contagion au contact des gouttelettes. Cependant, si ces mêmes gouttelettes tombent dans l’eau, c’est une autre histoire : les virus qu’elles contiennent vont tous se disperser dans l’eau. Les risques de transmission sont donc très minces si on ne tient compte que du fait de nager dans l’eau.

Enfin, les risques de propagation du virus se trouveront plutôt du côté de la proximité physique avec d’autres baigneurs tant dans l’eau que dans les aires communes comme les vestiaires et les files d’attente. Ainsi, le nombre de baigneurs dans les piscines publiques est considérablement réduit cet été pour permettre la distanciation physique. On se protège ensemble!

Sources :

https://www.lesoleil.com/actualite/science/la-covid-19-survit-bien-dans-leau-mais-on-ne-lattrapera-pas-en-nageant-2950d7791d2063f3ad7e34466dd1a804

https://ici.radio-canada.ca/sports/1700872/pandemie-covid-19-quebecois-baignade-piscine-publique

Catalina Villegas Burgos
Profile picture for user Catalina Villegas Burgos

Catalina Villegas a travaillé comme chargée recherche et vulgarisation au Centre des sciences de Montréal. Elle détient un baccalauréat en génie physique, mais elle a découvert que sa passion se trouvait dans la communication et la vulgarisation scientifique. Elle s’intéresse aussi à l’art, la caricature, l’origami et la littérature.